On se souvient que le SI.EN-UNSA avait fait de la suppression de la clause de mobilité, utilisée comme critère rédhibitoire pour l’accès à la hors classe des I.E.N., un des points forts de sa stratégie revendicative.
Il s’agissait pour notre syndicat d’abattre cette règle injuste qui, au demeurant, ne s’appliquait qu’aux seuls IEN et pas à nos collègues IA-IPR.
Cette exigence, maintes fois réitérée dans le cadre de l’agenda social comme lors de l’audience syndicale obtenue par notre organisation, le 14 janvier dernier (au moment où la mobilisation des collègues était la plus forte) a connu aujourd’hui son aboutissement.
Certes, le Bureau national avait bien annoncé qu’il avait confiance en ses capacités de faire avancer ce dossier mais… avec le temps, le doute avait pu toucher certains d’entre nous enclins au pessimisme. Reconnaissons d’ailleurs que par le passé, nous avons parfois été déçus.
Cette fois, c’est clair : la clause de mobilité applicable aux IEN a été annulée par un vote presque unanime en CTM. On se demandera longtemps pourquoi SUD s’est opposé à cette mesure de progrès.
Mieux encore ! Il était prévu, chez les IEN, un délai de sept ans minimum d’exercice pour accéder à la hors classe alors que ce délai n’est que de six années pour les IA-IPR. Il s’agissait là encore d’une injustice que le CTM a rectifié en alignant ces délais sur six ans.
Le Bureau national du SI.EN-UNSA voit en ces mesures l’illustration du rapprochement des corps d’inspection qui aboutira inéluctablement à leur fusion avec l’instauration de corps unique d’inspection que nous souhaitons tous !