L’article de V. TROGER paru récemment sur le site de l’observatoire des inégalités dresse un certain nombre de constats, parfois sévères, sur l’enseignement professionnel. La plupart de ceux-ci sont incontestables et ne font que décrire une vérité historique ou actuelle avec laquelle nous ne pouvons qu’être en accord. En revanche, certains points affirmés dans ce texte méritent d’être explicités, relativisés ou sont même d’être critiqués.

La comparaison avec les « cours complémentaires » n’est pas à notre sens pertinente. Dans le contexte de l’époque, ceux-ci avaient certainement leur utilité sociale et il ne s’agit pas ici d’en disconvenir.

Mais l’objectif de voie professionnelle actuelle est autre. C’est d’assurer une réelle qualification à un métier pour une insertion professionnelle de qualité. Cette qualification n’intervient (et ne peut intervenir) qu’après que le jeune ait pu obtenir le socle de commun de compétences et de connaissances, bagage culturel suffisant pour évoluer dans la société et progresser au sein du milieu professionnel.

 

Par ailleurs, les méthodes pédagogiques mises en œuvre au lycée professionnel sont destinées à assurer une rupture avec celles beaucoup plus théoriques utilisées au collège et au lycée général. Il n’y a donc pas d’académisme dans les pratiques pédagogiques et les corps d’inspection ET/EG y veillent grandement.

 

Il est exact de dire que la volonté politique actuelle est la revalorisation de la voie professionnelle. Au-delà des mots, cela se traduit par un accès plus aisé aux STS pour les élèves de la voie professionnelle.

 

En effet, les jeunes issus des voies générales et technologiques sont souvent admis dans ces sections, à leur demande, obligeant par là même les bacheliers professionnels à « choisir » les études en université, qui ne leur correspondent pas. Pour palier ce phénomène, ce n’est pas exactement des quotas qui sont instaurés, mais des places « réservées » pour les bacheliers professionnels titulaires du diplôme avec mention.

 

De plus, depuis quelques années, il existe dans la plupart des académies des dispositifs « passerelles » pour faciliter l’accès en STS des élèves de BAC PRO. Le bilan actuel de ces actions permet de constater de belles réussites pour ces dispositifs. En effet, les élèves de la voie professionnelle qui sont accompagnés réussissent aussi bien, voire même mieux que ceux issues d’autres voies.

 

Il s’agit dorénavant de multiplier ces passerelles si on l’on souhaite un accès en STS qui débouche sur une réussite. C’est un des éléments essentiels de la revalorisation de la voie professionnelle.

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