Une délégation fédérale de 6 personnes (UNSA-Educ, SE, SNPDEN, A&I, SI.EN et SNIA-IPR) a été reçue le lundi 7 octobre matin.

Il convient d’abord de préciser que plusieurs syndiqués du SI.EN-UNSA se sont étonnés du fait que nous soyons reçus après la FSU. Ceci est tout à fait protocolaire puisque la FSU compte plus d’adhérents, toutes organisations confondues, que l’UNSA-Éducation (pas chez les chefs d’établissement, les IEN et les IA-IPR, bien au contraire, mais chez les enseignants surtout).

Une rencontre fédérale signifie que c’est la secrétaire générale de l’UNSA-Éducation, Morgane Verviers, qui a la main sur les échanges et qui introduit le dialogue. Son introduction a été claire et précise, elle est revenue sur les points de désaccord et/ou de vigilance renforcée actuels avec le ministère : SNU, choc des savoirs, voie professionnelle, école inclusive. Nous avons d’ailleurs précisé attendre beaucoup de la réunion du 23 octobre avec le ministre délégué Portier.
Morgane Verviers a également évoqué trois dossiers à ouvrir rapidement avec le ministère : La santé des élèves, le climat scolaire dans les écoles et les établissements, la mixité sociale et le brassage des publics.

Ensuite, et là aussi de manière très protocolaire, les prises de parole se font dans l’ordre d’importance volumétrique du nombre de syndiqués, ce qui nous donne dans l’ordre : le SE, le SNPDEN, AI, le SI.EN et le SNIA-IPR, et dans un délai très court, environ 5 minutes.

Le SI.EN a fait le choix d’un angle d’attaque actuel et fédéral : Le PACTE…, en rappelant que la ministre Belloubet s’était engagée oralement au printemps à maintenir et à élargir l’indemnité dédiée des inspectrices et des inspecteurs, en enchainant sur le fait que cette opération n’était pas qu’un simple acte administratif pour les IEN mais bien un suivi pédagogique de terrain tout au long d’une année scolaire, suivi nécessitant beaucoup de temps.
Fédéral car nous avons expliqué ensuite en quoi le blocage actuel des IEN mettait en difficulté les chefs d’établissement (en particulier les principaux, pour la finalisation des emplois du temps des élèves de 6iéme), les enseignants (en particulier pour la mise en œuvre des stages de réussite) et les personnels administratifs qui se voient chargés d’une tache arithmétique de ventilation d’unités, bien éloignée des nécessaires coordinations pédagogiques quotidiennes.

Le directeur adjoint du cabinet de la ministre a bien essayé de nous répondre, en argumentant sur le fait que le CIA était augmenté pour les inspecteurs sur l’année civile 2024, mais nous ne nous sommes pas laissé faire, car il y a une différence entre un régime indemnitaire lié à une évaluation et une indemnité spécifique pour charge de travail supplémentaire, tout de même ! Le SNPDEN suivi par AI et le SE ont totalement cautionné la démarche du SI.EN devant la ministre en l’exprimant clairement.

Après la clôture de la réunion, Madame la ministre est venue remercier le SI.EN-UNSA de l’avoir alertée sur la situation (on se demande qui lit ou bloque les courriers intersyndicaux que nous envoyons…). Ce que cela signifie, nous n’en savons rien à ce jour ; nous lui avons simplement expliqué qu’il était extrêmement rare que les IEN réalisent un blocage de cette ampleur, et qu’un geste du ministère était plus qu’attendu pour débloquer cette situation.

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Communication UNSA Education suite à cette audience