Lors du bureau national du 2 juillet 2024, j’ai été élu par les membres du bureau du SI.EN-UNSA pour succéder à Monsieur Patrick Roumagnac.

Il s’agit d’une succession à construire :

• Patrick Roumagnac était secrétaire général depuis plus de 25 ans, et a porté bien des sujets qui ont fait avancer la fonction d’inspecteur de l’Éducation Nationale, aussi bien dans le second que le premier degré,
• L’inter-degré réside dans nos parcours, nous devons continuer cela, sans aucune faille,

En ce sens, je viens d’afficher une politique syndicale contemporaine, c’est la raison pour laquelle j’ai demandé :

• À Monsieur Jean François Gaboret, IEN Ecogest sur l'Académie de Créteil, de bien vouloir rester dans ses fonctions de secrétaire général adjoint du secteur 2nd degré, de sorte qu’il puisse continuer à fédérer l’ensemble de nos collègues de terrain, dans un contexte très délétère de la voie professionnelle,
• À Monsieur Eric Fuentes, IEN CT ASH sur l'Académie de Clermont Ferrand, de bien vouloir prendre le poste de secrétaire général adjoint du secteur 1er degré , avec une valence forte pour l’école inclusive,
• À Monsieur Joël Delrot, IEN CCPD sur l'Académie de Lille, de bien vouloir continuer à œuvrer pour la communication nationale du syndicat,
• À Monsieur Reinald Loridan, IEN IO sur l'Académie de Lille, de bien vouloir apporter son expertise inter degré, au service du parcours de l’élève,

Conscients des enjeux majeurs que nous devons porter pour l’Éducation, presque encore plus actuellement, nous restons tous à votre disposition, aux niveaux départementaux, rectoraux ou national.

Sébastien COLLET

Secrétaire général du SI.EN-UNSA

Une heure trente d’entretien dans le bureau de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale nous auront permis de présenter le malaise et le mal-être qui prévalent aujourd’hui chez les inspectrices et les inspecteurs de toutes spécialités.

Certains nous disent que travailler plus longtemps serait le seul moyen de préserver notre modèle social… Mais cette mesure apparaît surtout comme un marqueur idéologique et une perspective profondément injuste pour les plus défavorisés, sans apporter une réelle amélioration à un système dont le financement n’est d’ailleurs pas menacé.

On nous répète inlassablement que la réforme des retraites ne concerne pas les actuels retraités… mais en réaffirmant des règles d’évolution basées au mieux sur l’inflation et au pire sur le gel des pensions, le projet de loi officialise pour tous des pratiques qui conduisent à une inéluctable dégradation du niveau de vie des retraités après leur départ en retraite.